Au cours de ses missions, un travailleur peut être amené à voyager par avion. Les dispositifs de sécurité et les rayonnements cosmiques du voyage lui-même peuvent impacter la dosimétrie du travailleur.
Dans l’espace, la présence de rayonnements cosmiques est importante. Les rayonnements cosmiques sont des rayonnements ionisants. L’atmosphère terrestre atténue ces derniers. Or, plus l’altitude est élevée, plus l’atmosphère se raréfie. L’exposition à ces rayonnements cosmiques augmente avec l’altitude.
Pendant un voyage aérien de type long courrier, l’avion peut atteindre une altitude de 10 000 à 12 000 mètres au dessus du niveau de la mer. Lors d’un voyage de plusieurs heures à cette altitude, une dose non négligeable d’origine photonique et neutronique peut être enregistrée. Il est possible de simuler cette dose sur le site Internet SIEVERT.
Par exemple, pour un vol Paris-New-York direct durant approximativement 8 heures, la dose totale due aux photons et aux neutrons est estimée à environ 50 μSv.
Pour le contrôle des bagages à main et des passagers, les agents de sécurité aéroportuaire disposent d’un contrôleur de bagages à main à rayons X. Ces appareils sont généralement peu exposants. Ils délivrent une dose moyenne de quelques μGy (microGray). Plusieurs passages à l’intérieur de ces appareils affectent peu l’exposition d’un dosimètre qui est dans un bagage à main, et donc peu la dosimétrie du travailleur.
Cependant, de nouveaux équipements utilisés pour le contrôle des bagages à main peuvent délivrer des doses de l’ordre du millisievert (mSv).
Concernant les détecteurs de métaux, ces appareils n’utilisent pas de rayonnement ionisant. Le passage dans un détecteur de métaux a un impact nul sur la dosimétrie du travailleur.
Pour s’assurer de la sûreté des soutes, il existe plusieurs niveaux contrôle de sécurité. Certains d’entre eux font intervenir des rayons X.
D’après les études des Aéroports de Paris et de LANDAUER, un contrôle en soute engendre une exposition des bagages allant de quelques μGy à 100 mGy. Si le dosimètre passif est dans un bagage en soute, la dose mesurée à la fin de période de port n’est pas représentative de l’exposition professionnelle.
Pour ne pas perturber le suivi dosimétrique d’un travailleur, lors d’un voyage aérien, nous vous recommandons de :
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Disponible en français et en anglais